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De la SOMMITE

 

Zimbabwe : POUR QUI SONNE LE GLAS ?

 

            Fort de ses 84 ans, dont 10 en prison et 28 au pouvoir, “dictateur fou et raciste” pour les uns –notamment la Grande Bretagne, l’ancienne puissance coloniale-, héros de la lutte pour l’indépendance pour les autres ; il est à la tête d’un pays -et s’y accroche- autrefois appelé le « grenier à blé de l’Afrique ». Pour vous qui vous demandez qui c’est, c’est bien le Freedom fighter -combattant de la liberté- Robert MUGABE dit le Camarade Bob. Avec autant d’années au pouvoir, on serait tenté de dire que cela est le fruit d’une confiance renouvelée du peuple zimbabwéen. Mais à y regarder de près, on y verra plutôt une contrainte, une situation de non choix ou une duperie qui a assez duré et qui perdure.

            En effet, venu au pouvoir le 18 avril 1980 après s’être illustré dans la lutte contre le colonisateur, il avait conquis le cœur de plus d’un de ses compatriotes et de certains dirigeants de la sous région. Mais, si ces derniers lui témoignent encore de la sympathie ou lui vouent un culte -comme l’Afrique du Sud- ; la joie de ses compatriotes de voir au pouvoir le héros de la lutte anticolonialiste s’était déjà émoussée depuis très longtemps. Car ce grenier à blé de l’Afrique plus qu’un « gobe-tout » est aujourd’hui aux abois. Et cela, à cause des réformes entreprises par le dirigeant octogénaire : notamment, la réforme agraire qui a consisté à reprendre les terres aux fermiers Blancs et à les rétribuer aux zimbabwéens de souches. C’est une bonne chose s’écrieront certains -chauvins- d’entre vous, Amis lecteurs. Mais à quoi bon dépouiller ces fermiers blancs des terres, si la plupart de ceux qui en hériteront sont des profanes de la chose agricole ; car tous ou presque sont des hommes de l’entourage du Président MUGABE.

Si au plan économique le pays est dans le rouge voire grabataire –avec une inflation qui dépasse les 160.000%- au plan politique, l’atmosphère n’est pas à la discussion ou à la confrontation des idées : c’est la règne sans partage d’un et un seul parti, la ZANU-PF ; les opposants ou dissidents sont contraints à l’exil, ceux qui restent sont interpellés, molestés voire “liquidés“ ; une presse unicolore et univoque. Mais, Vu les misères, qui sont celles des zimbabwéens et, qui pourraient amener tout dirigeant soucieux du bien-être de son peuple à abdiquer au « trône » -puisque c’est ce qu’est le fauteuil présidentiel sous les tropiques- ou du moins à passer la  main ; la Camarade Bob, réitère à qui veut l’entendre son ambition « sadique » de rester au pouvoir en déclarant « pas de mon vivant, l’opposition accédera au pouvoir ». Oubliant qu’il a essuyé, par le passé, des propos similaires de Ian SMITH -son geôlier- alors Premier ministre qui, s’opposant à l’idée de voir un Noir accédé au pouvoir avait déclaré « pas avant mille ans » ; et pourtant il y est arrivé. Face à cet état de chose je me demande alors, c’est quoi le pouvoir ? C’est quoi un dirigeant ? Et devrions-nous, en Afrique continuer à avoir le même glossaire “ politico-démocratique“ que les occidentaux ? Ou Devons-nous en confection le nôtre ? Car nos pratiques politiques et démocratiques diffèrent, pour ne pas dire sont contraires à bien des égards.

Mais si, dans certains pays en Afrique, les dictateurs -puisque c’est le nom qu’on leur donne, ces dirigeant qui ne font rien pour leurs peuples mais attendent tout d’eux ou les allègent du peu qu’ils ont- ont encore de beaux jours devant eux, le Camarade Bob peut déjà commencer par se poser des questions sur son avenir. Car le fait qu’il ait manqué non seulement de se faire élire dès le premier tour comme d’habitude mais aussi s’est fait devancer par son challenger de tous les temps, Morgan TSVANGIRAI -même si ce dernier estime que sa victoire au premier tour, lui a été volée- n’augure rien de bon. Alors, « pour qui sonne le glas ? » ; car rien ne garantie aujourd’hui qu’il sera réélu pour une sixième fois au second tour si celui-ci déroule dans de bonnes conditions. D’autant plus que, le peuple zimbabwéen, s’il a été stoïque pendant 28 ans, n’est plus prêt à l’être encore pour 6 ans. Ce peuple mérite mieux qu’un dirigeant qui croule non seulement sous le poids des années mais a aussi montré ses limites, son incapacité à redonner la joie de vivre à ses « sujets ».

Mais comme on le dit souvent, « il faut savoir quitter les choses avant que les choses ne vous quittent » et qu’ « on peut tromper une partie du peuple tout le ’temps, tout le peuple pendant un temps mais jamais tout le temps ».

                                                 La "SOMMITE"
                                            Pelphide TOKPO (AGT2)
Amis lecteurs, bonne semaine de travail à vous et à la semaine prochaine
29-05-2008

 




 

   
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